Le groupe de préparation à la confirmation a commencé le 10 Novembre. Il est encore tout à fait possible de le rejoindre.
Bien fraternellement
Anne Mathis
Catégorie : Non classé
Aide aux migrants pendant les 4 semaines de l’avent
L’équipe de Coordination des Paroisses organise du 27 novembre 2021 au
18 décembre 2021 une collecte
Votre appel à don sera pour les besoins de mineurs non accompagnés (MNA) qui sont
accueillis par le service de la Pastorale des Migrants, à Tourcoing et par le centre de la
réconciliation à Wattignies. Nous accueillons environ 30 jeunes. Malheureusement, il
reste encore des jeunes à la rue, et vos dons pourront leur être utiles.
Voici les besoins :
- huile ;
- Conserve de tomate : coulis de tomate, tomates pelées, tomates concassées... ;
- Gel douche (pas de savon et pas de format familial) ;
- shampoing ;
- Déodorant ;
- Crème hydratante style "Nivéa" ;
- Brosse à dents ;
- Dentifrice ;
- Sacs de couchage et sac à dos (style sac de randonnées pour mettre leurs affaires)
pour les jeunes qui sont à la rue ;
- Nécessaire de réparation de vélo (rustine, colle...) ;
Cette liste est très grande mais cela permettra à chacun de pouvoir participer à la hau-teur de ce qu'il désire. Sentez-vous libre de choisir tel ou tel besoin, les jeunes seront
toujours heureux de recevoir vos dons.
Une boîte sera à votre disposition au fond des églises et aux accueils de permanence.
Merci de votre soutien !
11 novembre 2021, 16ième route de la paix
TOUSSAINT : LE PAIN DE L’HUMILITÉ
LE PAIN DE L’HUMILITÉ
Dans les carnets de notes intimes de Bernadette Soubirous, on lit de sa main en 1874 «Résolution de retraite : combattre avec générosité mon défaut dominant, la susceptibilité…»
Véritable pépite spirituelle !
Notre conception de la sainteté est trop souvent inaccessible ou mièvre.
Nous considérons les statues érigées sur nos autels, mais oublions la glaise dont le potier a pétrie leur sainteté.
Les notes de l’humble religieuse de Nevers, canonisée par l’Église, nous font changer de vision.
Les saints ne s’auto-proclament jamais parvenus à quelque degré que ce soit.
Ils ne théorisent surtout pas la sainteté.
Bernadette l’inscrit dans une connaissance de soi sous le regard de Dieu, et sans fioritures.
Elle se sait susceptible ? C’est ma foi bien vrai.
Là est son écharde relationnelle.
Elle situe la vie chrétienne dans un combat livré « avec générosité »
C’est-à-dire de cœur, d’énergie, d’amour oblatif.
Ainsi est le secret des saints.
Ils ne tirent aucune perfection d’eux-mêmes.
Leur « vivre de Jésus », comme dit souvent Bernadette, est la source à laquelle ils puisent pour Lui demander ce qu’elle appelle « le pain de l’humilité ».
Alors, écrit-elle : « Le cœur humain se brise pour aller à Jésus. Que je sois transformée en Lui pour être plus charitable envers le prochain ».
L’Église, actuellement si secouée et tant traversée par le sordide que nous savons, ne peut être ce que Dieu attend d’elle, sans cette conversion radicale.
La Toussaint, la commémoration des défunts, et l’ensemble du calendrier de novembre sont imprégnés de cette mort à plus grand que soi.
« Il faut énormément d’humus, écrivait ce sage, pour produire un peu d’humilité vraie ».
Dans la crise actuelle, beaucoup disent, à juste titre, que l’Eglise ne sera audible au monde si elle ne convertit l’intérieur de ses comportements.
Remarque exacte, mais insuffisante si chacun ne l’applique à soi !
Les saints nous interpellent avec vigueur.
Ayant rencontré, dans l’histoire religieuse des siècles, le défi multiséculaire de ce qui corrompt la fidélité au Christ, ils nous redisent que tout abus d’autrui est destructeur d’autrui.
Ils nous exhortent à ne pas confondre justice et miséricorde, mais à les relier toutes deux par le haut, c’est-à-dire dans le respect de Dieu en l’homme et de l’homme en Dieu.
Ils nous décrivent l’orgueil dévastateur de se croire seulement « canal » de la grâce, et non « réservoir » de cette conversion pour s’y laver d’abord abondamment !
Puisse la Toussaint convertir chacun « au tranchant de la Parole, jusqu’aux jointures et moelles de soi, pas une créature n’échappant à ses yeux ».
Mgr Bernard Podvin
Missionnaire de la Miséricorde.
Missel 2022 – réservation
A réserver
Missel des dimanches 2022
nouvelle traduction du Missel romain
année Liturgique C
9€


L’évangile selon St Luc
Toussaint 2021, aumônerie Paix v’aile, Paradis mais pas radin
Thumeries, 13 novembre 2021, au profit du téléthon, Les petits chanteurs de Lambres lez Douai
Offices de la Toussaint 2021, rectification
Toussaint
- lundi 1er novembre - 10h30 messe à Mons en Pévèle ;
- mardi 2 novembre - messe des défunts 18h la Neuville.
Message de Mgr Bernard Podvin
SINE DOMINICO, NON POSSUMUS!
Nous sommes en 304 dans la cité d’Abitène en l’actuelle Tunisie.
Quarante-neuf chrétiens sont « surpris » au domicile d’Octave Félix en train de célébrer l’eucharistie dominicale. Pris en flagrante désobéissance vis-à-vis du dieu impérial.
L’empereur Dioclétien a farouchement interdit tout rassemblement, toute expression de foi. Déportés à Carthage, les membres de ce groupe seront fidèles jusqu’au bout à leurs convictions. Ils diront à leurs bourreaux : « Sine dominico, non possumus! » Sans le dimanche, nous ne pouvons vivre. En 2005, Benoît XVI rendit hommage à ces martyres trop méconnus, reconnaissons-le.
Quelle force d’âme! Avoir saisi que si le dimanche est Jour du Seigneur, ne pouvoir se rassembler pour en célébrer la dimension pascale est l’équivalent de ne plus pouvoir vivre.
Ici, l’expression dépasse une « revendication ». Elle dit qu’il est question de vie ou de mort spirituelle.
En 2021, qu’advient-il de notre dimanche ? La sacralisation hédoniste n’a-t-elle pas pris le dessus? Serions-nous déterminés et cohérents comme le furent les croyants d’Abitène ?
Évidemment, on objectera la raréfaction des possibilités de messes en nombreux lieux.
On argumentera du côté de la sécularisation de la société.
On cherchera à contextualiser…
Demeurera pourtant, au-delà de ces conjectures, l’enjeu essentiel.
Bien au-delà d’une faisabilité, y a-t-il en nous un désir du Christ qui surpasse toute mesure?
Les custodes, affectueusement emportées par les pratiquants du dimanche à l’intention de leurs frères malades ou empêchés, ne signifient elles pas que, pour ces fidèles, une banalisation du dimanche est inconcevable ?
Ceux qui ont possibilité de se rassembler pour la grâce de l’eucharistie mesurent-ils la souffrance de ceux qui en sont privés ?
La Covid ayant brouillé de nombreux repères, il serait bien de se ressaisir dans ce qui fonde notre être chrétien.
Les fidèles du Christ n’imposent évidemment pas à la société et à leur entourage leur conception et leur pratique.
Mais il leur incombe de ne pas relativiser la relation vitale qui doit être la leur au dimanche.
Et de rappeler, qu’indépendamment de toutes convictions religieuses, protéger une certaine qualité dominicale, c’est aussi préserver la société d’une perte de son centre de gravité existentiel.
Merci à celles et ceux qui, en tous points du diocèse, prennent soin du rassemblement eucharistique.
Que les martyres d’Abitène nous éclairent dans l’aujourd’hui de notre Église !
Mgr Bernard Podvin
Missionnaire de la Miséricorde.