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Face au regain de la pandémie dans le Nord et sur recommandation préfectorale la municipalité de Bersée annule toutes les manifestations des Journées Européennes du Patrimoine sur la commune. En conséquence, c'est avec regret que nous relayons l'annonce de l'annulation des deux dates du concert inaugural des orgues de Bersée, marquant la renaissance de l'instrument suite à sa restauration.

Gravure des tuyaux

Le nom de chaque donateur a été gravé sur le pied d’un tuyau d’orgue neuf. Les plus petits tuyaux faisaient à peine plus de 20 cm. Les plus grands plus d’1m50.
Cette opération a été réalisée par les Amis du Patrimoine, peu avant le confinement, jeudi 12 mars dans l’atelier de Quentin REQUIER facteur d’orgues à Longuenesse près de St Omer.
- 128 tuyaux ont ainsi été gravés : 115 tuyaux pour des particuliers dont 65 couples et 13 pour des entreprises, institutions ou associations.
- 90 de Bersée et 38 d’autres communes.
Ces tuyaux devaient être installés courant avril. A cause de l’épidémie de covid 19, c’est finalement en mai, juin et début juillet qu’ils ont pu intégrer le buffet de l’orgue de Bersée.
La réception de travaux du 13 juillet 2020 a mis fin à la campagne de mécénat commencée le 16 septembre 2017 au travers de la Fondation du Patrimoine. 47 020 € ont été collectés dont 10 000 € offerts par la Fondation du Patrimoine.

Portes ouvertes du 14 juillet

La restauration des orgues de l’église St Etienne a suscité un vif intérêt. Plus de 200 personnes sont venues entendre l’instrument restauré lors d’une porte ouverte dans l’après-midi du 14 juillet, 2 mois avant son inauguration officielle. Ils ont pu apprécier les explications et le talent de l’organiste, Patrick SALMON. Ils ont même pu aller le voir au travail à la tribune.

Bénédiction de l’orgue

Samedi 12 septembre à 18h00, l’orgue sera béni au cours de la messe paroissiale par Monseigneur Laurent ULRICH, archevêque de Lille.

Concert inaugural

Le concert inaugural aura lieu le 3ème week-end de ce mois de septembre. Afin de respecter les règles de distanciation en vigueur et grâce à la générosité des artistes, il y aura exceptionnellement 2 représentations :
La première samedi 19 septembre à 18h00, la seconde le lendemain 16h00.
Philippe LEFEBVRE (cf. photo), organiste titulaire de Notre Dame de Paris inaugurera l’instrument. Il sera accompagné du Quintette de Cuivres des Hauts de France (cf. photo), tous musiciens professionnels exerçant à Lille, Paris ou Douai. C’est un concert exeptionnel qui se tiendra dans notre église à l’acoustique remarquable. Le concert est offert à toutes les personnes qui ont participé à cette restauration. Il y aura des places disponibles à la vente en médiathèque de Bersée les samedi 5, 12 et 19 septembre de 10h00 à 12h00.
Prix des places :
- 15 € pour les adultes ; 5 € pour les jeunes de 12 à 18 ans.
- Le concert est gratuit pour les jeunes de moins de 12 ans.
Le port du masque sera obligatoire.

Publication du 20 juillet 2020 :
“La bioéthique du monde d’après”
Alors que le projet de loi de révision des lois de bioéthique arrive en deuxième lecture à l’Assemblée nationale le 27 juillet, la Conférence des évêques de France alerte sur la volonté d’adoption en urgence d’une loi injuste et inégalitaire. Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes et président du Groupe bioéthique de la Conférence des évêques de France explique les enjeux et les dangers du projet de loi tel qu’il est présenté par la « Commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi relatif à la bioéthique ».

Quel monde édifions-nous ? Quelle solidarité voulons-nous ? Aussi bien pour nous que pour les générations à venir. Les crises sociales et les alertes écologiques traduisent une réelle inquiétude, tandis que la pandémie du COVID-19 a révélé notre fragilité humaine et économique. La loi de bioéthique va-t-elle augmenter le désarroi ?

Nous changeons d’époque. Il nous faut penser un nouveau progrès. Il ne se réalisera pas sans une vision commune de notre humanité et de son indispensable « fraternité ». Celle-ci exige des remises en question qui nous préservent de la toute-puissance de nos désirs et qui réajustent nos droits et nos devoirs les uns vis-à-vis des autres.

Si nos inquiétudes pour demain se cristallisent dans la crise écologique, nous assistons heureusement à une salutaire prise de conscience en vue de la préservation de la planète, notre maison commune. Il est désormais impossible de rester dans le monde ancien en ne considérant que les solutions techniques, ce qui aurait un effet dévastateur. Les consensus écologiques dessinent un autre progrès pour un monde nouveau, celui de la sobriété heureuse et du partage solidaire.

La bioéthique ne saurait rester étrangère à cette transition. Aujourd’hui, elle est tentée de valider les succès technologiques et le court-terme des profits du marché. Le projet de loi, dans son actuelle mouture, semble s’y enfermer sans avoir conscience que l’être humain en est blessé. Certains plaident faussement qu’ainsi va le sens de l’histoire, ce que contredit le virage écologique qui s’impose à nous ! Ils s’affirment progressistes en ayant une vision étroite du progrès, qui ne considère pas vraiment la santé publique comme bien commun et qui exclut le respect dû à l’être humain le plus fragile !

La bioéthique aussi a besoin d’une salutaire prise de conscience ! Elle doit entendre ces alertes, dont certaines sont devenues plus vives en raison de la pandémie :

- Face aux défis liés au vieillissement de concitoyens de plus en plus nombreux, quelle nouvelle et juste solidarité allons-nous édifier en faveur de nos aînés ? - Face à une conception gestionnaire des soins selon laquelle un « patient » devient parfois un « client », comment promouvoir une médecine plus humaine pour tous, soutenue par une politique de santé davantage reconnaissante envers les soignants ? - Face à la volonté de tout maîtriser par les techniques biomédicales, comment discerner en raison les vrais enjeux ? Car les menaces sont réelles : marché des tests génétiques, robotisation et intelligence artificielle sans contrôle suffisant, expérimentation sur des embryons chimères, sélection accrue des enfants à naître, filiation sans paternité, maternité sans gestation, marchandisation de la procréation. Plus que jamais, une vision audacieuse est nécessaire : grâce au « dialogue », qui est plus qu’un simple débat, développons une compréhension unifiée de la personne humaine en ses dimensions corporelle, psychique, sociale et spirituelle. Le corps n’est pas un matériau manipulable selon tout désir. Les liens humains fondamentaux ne sont pas configurables à volonté, fût-ce celle d’une majorité parlementaire.

Par sa filiation, chacun entre dans l’histoire d’autant plus serein qu’il aura été pleinement respecté dans sa dignité et dans ses droits fondamentaux, dès sa conception. Comment affirmer de façon péremptoire que priver délibérément un enfant d’un père n’est pas un mal pour l’enfant et respecte ses droits ? N’est-ce pas jouer avec le feu que de lui imposer légalement un double lien maternel qui serait biologique avec une femme et gestationnel avec une autre ?

De sa dignité découle la « gratuité » avec laquelle tout être humain, avec ses vulnérabilités et ses limites, est accueilli en raison de sa valeur sans prix. L’éthique ainsi fondée est capable de discerner les violences exercées sur lui et de s’y opposer. Elle résiste à la séduction des techniques nous entraînant dans les dérives de l’eugénisme.

« Fraternité » et « gratuité » permettent d’édifier la société inclusive désirée par tous : accueillir les différences et les fragilités, non comme des problèmes à éradiquer mais comme des sources d’humanité plus grande.
Voilà le chemin d’un progrès véritable et plus juste, qui conduit à ce monde nouveau ! Répondre au défi écologique, c’est inséparablement élaborer une autre bioéthique que celle de l’actuel projet de loi. Ne manquons pas ce rendez-vous grave et plein d’espérance. Sans une conscience renouvelée de l’éthique, le plus fragile sera soumis à la loi du plus fort, et le progrès escompté deviendra régression. Il en va du sens de l’histoire et de notre responsabilité collective !

Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, Responsable du Groupe Bioéthique de la CEF
Mgr Pierre-Antoine Bozo, évêque de Limoges Mgr Nicolas Brouwet, évêque de Tarbes et Lourdes
Mgr Olivier de Germay, évêque d’Ajaccio Mgr Hervé Gosselin, évêque d’Angoulême
Mgr Vincent Jordy, archevêque de Tours
Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre
Père Brice de Malherbe, Département éthique biomédicale, Collège des Bernardins
Père Bruno Saintôt, Département éthique biomédicale, Centre Sèvres

Dimanche 06 Septembre 2020
de 9h30 à 10h15 - Eglise St André Thumeries
Mercredi 09 Septembre 2020
de 17h00 à 18h00 – Salle Paroissiale 7A place Leclerc Thumeries
Mercredi 16 septembre 2020
de 17h00 à 18h00 – Accueil Natalie Doignies - Mons en Pévèle
Dimanche 20 Septembre 2020
de 9h30 à 10h15 – Accueil Natalie Doignies Mons en Pévèle

et aux accueils de Permanence pendant les mois de Juillet & Août

Saints Apôtres : le lundi de 14h30 à 16h30
Tel : 07 68 68 83 18
7A, place du Gal Leclerc (derrière le kiosque)
59239 Thumeries
mail :

Ste Marthe le samedi de 10h à 12h
Tél : 07 49 01 98 81
Accueil Natalie Doignies
36, place du 19 mars 1962
59246 Mons-en-Pévèle
mail :