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Un Message

Ce message s’est très vite imposé . Notre actualité nationale et internationale de conflits et de doutes nous interroge ; d’où nous viendra la Paix ? Jésus n’écarte pas les épreuves ni la souffrance mais il nous aide à les traverser avec lui. Il donne les lés pour vivre ensemble en frères et sœurs . Nous ne connaissons pas l’avenir , mais nous croyons que Jésus est « prince de Paix » lui qui est venu donner sa Paix à ses apôtres, le soir de sa Résurrection (Jn14,27). Ce n’est pas une paix qu’il nous impose , mais une paix dans nos cœurs , par la tendresse de Dieu.

Un Visuel

Même si ce message nous vient du Christ ressuscité, il nous a semblé essentiel de conserver le lien avec la naissance dans le Crèche. Dieu se fait humble et proche. Toute la délicatesse de la scène vient du bébé , Jésus endormi, que Marie tient contre elle et sur qui Joseph veille. Cette Paix de Jésus à Noël nous aspirons à la vivre dans nos liens avec nos proches, à l’image de la sainte famille.

La lumière qui vient de Jésus

et qui rayonne sur Marie, Joseph et le décor, évoque la véritable lumière du Christ, mais aussi la Paix de Dieu qui nous vient de l’intérieur.

L’étoile de la crèche

étincelle dans le ciel . Elle établit un lien entre le ciel et la Paix de Dieu sur terre. Au dehors c’est la nuit, une nuit étoilée . L’âne et le bœuf sont dans l’obscurité mais l’âne tourne un regard attendri vers l’enfant. Nous sommes invités à nous tourner nous aussi vers ce mystère de la Paix de Dieu, qui nous fait dépasser la crainte et l’incertitude. Il est présent parmi nous et il fait de nous ses enfants. Se décentrer, tourner son regard vers le Christ est chemin de Paix ; les deux animaux avec la paille expriment aussi notre lien intime et vital avec la Création.

La terre au loin, est nimbée d’une douce lumière.
Sur la banderole horizontale , on voit un village et des silhouettes de personnes qui accourent : notre terre est appelée à recevoir cette espérance de la Paix de Dieu.

Explication de la banderole , visuel , dans tous les clochers.

Dimanche prochain (27 novembre) marque l’entrée dans l’Avent qui nous mènera en 4 semaines jusqu’à Noël. Afin de nous préparer à la venue de Jésus en lui faisant une place dans notre quotidien, l’équipe d’animation liturgique a imaginé une démarche qui peut se vivre individuellement aussi bien qu’en couple, en famille ….


Pour concrétiser cette attente, un petit feuillet vous sera confié au début de la célébration du 1°dimanche de l’Avent. Sur ce feuillet en 4 parties nous pourrons écrire semaine après semaine un petit témoignage signifiant notre avancée vers Noël (un geste en lien avec le thème proposé). Nos feuillets seront apportés aux célébrations de Noël (le 24 décembre à 17h30 à l’église St André de Thumeries ou à la messe du 25 à 10h30 à l’église St Vaast de Moncheaux) : ainsi tous nos petits gestes d’amour se rejoindront en offrande à Notre Seigneur à la crèche.


A l’occasion de l’Avent, le Diocèse de Lille propose aussi sa propre démarche sous la forme d’un calendrier de l’Avent à télécharger sur son site. Un flyer vous sera remis à la fin de notre célébration afin que vous puissiez participer à cette proposition.

D’avance, nous vous souhaitons de vivre un Avent riche de petits et grands bonheurs à offrir à notre Seigneur qui vient nous apporter sa paix.

Tout au long du mois de décembre, retrouvez tous les jours des surprises pour préparer votre cœur à Noël : prières, recettes, jeux, méditations…

De 7 à 97 ans, chrétiens engagés ou simples curieux, habitants de notre diocèse ou non, tout le monde est invité à participer librement à ce calendrier de l’Avent !

Chers frères et sœurs,

Réunis en Assemblée plénière à Lourdes, nous avons entendu la stupéfaction, la colère, la tristesse, le découragement suscités par ce que nous apprenons au sujet de Mgr Michel Santier, ancien évêque de Luçon puis de Créteil, et maintenant au sujet de Mgr Jean-Pierre Ricard, ancien archevêque de Montpellier puis de Bordeaux.
Nous sommes conscients que ces révélations affectent douloureusement les per sonnes victimes, en particulier celles qui avaient choisi de nous faire confiance. Nous constatons l’ébranlement de nombreux fidèles, de prêtres, de diacres, de personnes consacrées. Ces sentiments sont également les nôtres. Membres d’un même corps ecclésial, nous sommes nous aussi blessés, atteints en profondeur. Dans le cas de Michel Santier, nous avons vivement conscience des responsabilités qui nous reviennent et nous avons travaillé pendant notre Assemblée à identifier les dysfonctionnements et les erreurs qui ont mené à une situation choquante pour tous.
Certains ont pu se demander si le droit de l’Église n’organisait pas une forme d’impunité ou de traitement particulier des évêques. Ils pensent, à juste titre, que la responsabilité épiscopale renforce chez ceux qui l’exercent le devoir de droiture et la légitime exigence des fidèles comme de l’institution ecclésiale. Nous le redisons avec force : il n’y a pas, et il ne peut pas y avoir, d’impunité des évêques.
En raison même de la nature de leur charge apostolique, les évêques dépendent directement du Saint-Siège. Les procédures qui les concernent sont plus complexes et prennent davantage de temps. Nous nous engageons à travailler avec le Saint-Siège aux clarifications et aux simplifications qui s’imposent. Nous avons décidé de mettre en place un Conseil de suivi qui nous permettra de ne pas affronter seuls et entre nous ces situations.
Certains s’interrogent : dans les circonstances présentes, quel crédit donner aux engagements pris il y a un an pour tirer les conséquences du rapport de la CIASE ? Nous pouvons en donner l’assurance : une transformation des pratiques est bel et bien en cours, avec l’aide de nombreux fidèles laïcs particulièrement qualifiés, dont des personnes victimes. Des décisions sont déjà prises et mises en œuvre. Diocèses et mouvements d’Église s’impliquent de manière plus construite dans la protection des mineurs. Les groupes de travail décidés il y a un an rendront leurs conclusions en mars 2023. Nous venons de faire un point d’étape avec eux au cours de cette Assemblée. Ce travail de fond commence à porter du fruit. Nous continuerons sur cette lancée.
Une autre question habitait nos cœurs au début de l’Assemblée plénière : y
a-t-il, y aura-t-il d’autres affaires de ce genre ? La condition humaine étant ce qu’elle est, nul n’est à l’abri de fautes graves et dramatiques. Mais nous pouvons et nous voulons renforcer dans l’Église les processus qui les limitent au maximum et les traitent adéquatement quand elles surviennent.
Dans ce contexte, le communiqué du Cardinal Jean-Pierre Ricard nous a tous bouleversés. Son initiative de révéler lui-même un fait grave de son passé est importante. Nous avons mentionné l’ensemble des situations que nous connaissons. Elles concernent des évêques qui ne sont plus en fonction. Elles ont toutes fait l’objet d’un traitement judiciaire.
Frères et sœurs, humblement mais de tout cœur, nous continuons le travail entre pris pour que l’Église soit une maison plus sûre. Les personnes victimes demeurent plus que jamais au cœur de notre attention. Vos attentes et vos exigences sont légitimes et vraiment entendues. Nous les accueillons comme venant du Seigneur lui-même. C’est tous ensemble, nous en avons conscience, que nous pouvons contribuer à une fidélité renouvelée à l’Évangile. Telle est notre détermination résolue. Telle est notre humble prière.

A Lourdes, le 8 novembre 2022

www.vivre-et-aimer.org >>>


Le mouvement Vivre et aimer propose pour tous les couples entre 2 et 80 ans de vie commune, mariés ou non, une session de deux jours :

« Aimer dans la durée »

Cette session aura lieu à Merville à la Maison Diocésaine d’accueil
du 18 au 20 novembre
:

« 48h pour mieux se connaître, mieux s’écouter, mieux se comprendre, mieux s’aimer ».