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Du 1er septembre au 4 octobre, les communautés chrétiennes de toutes confessions sont invitées à vivre et célébrer le temps de la création. « La Journée Mondiale annuelle de Prière pour la Sauvegarde de la Création »

Du 1er septembre au 4 octobre, les communautés chrétiennes de toutes confessions sont invitées à vivre et célébrer le temps de la création. « La Journée Mondiale annuelle de Prière pour la Sauvegarde de la Création »
offrira à chacun des croyants et aux communautés la précieuse opportunité de renouveler leur adhésion personnelle à leur vocation de gardiens de la création, en rendant grâce à Dieu pour l’œuvre merveilleuse qu’Il a confiée à nos soins et en invoquant son aide pour la protection de la création et sa miséricorde pour les péchés commis contre le monde dans lequel nous vivons », a écrit le Saint-Père.

Ce thème « Espérer et agir avec la Création » met l’accent sur l’espérance active. Le symbole imagé représente « Les prémices de l’espérance », inspiré par la lettre de Saint Paul aux Romains. L’image biblique décrit la Terre comme une mère, gémissant dans l’enfantement (Rom 8,22). Saint François d’Assise a compris cela quand il a fait référence à la Terre comme à notre sœur et à notre mère dans son Cantique des Créatures.

Les temps que nous vivons montrent que nous ne comprenons pas la Terre comme un don de notre Créateur, mais plutôt comme une ressource à utiliser. « La Création gémit » (Rom 8,22), elle souffre d’une culture de prédation mondialisée, qui défigure l’écosystème de la terre. Avec notre sœur, la Terre Mère, tous les être vivants crient leur souffrance avec la montée du dérèglement climatique, de la perte de biodiversité, de la destruction de notre environnement.

Pourtant, une lecture de l’histoire, éclairée par l’Alliance accomplie dans la passion du messie crucifié d’Israël, nous appelle à l’espérance. Dans le contexte biblique, espérer ne signifie pas rester immobile et silencieux, mais gémir, pleurer et lutter activement pour une vie nouvelle au milieu des difficultés. Cette crise de civilisation nous fait sortir des représentations trop étroites par lesquelles nous nous sommes construits depuis des siècles pour habiter cette terre. Plus que jamais nous devons écouter ce qui nous lie à l’ensemble des êtres vivants. Il en va de notre maturation humaine et de notre avenir. Cette compréhension progressive se vit comme un enfantement qui passe par la perte d’une sécurité primordiale - comparable au ventre maternel - pour se découvrir autrement dans l’espace relationnel infini qui nous lie les uns aux autres.